Publié dans Editorial

Stop aux incitations !

Publié le mardi, 14 juillet 2020

« Stop coronavirus ! » Un mot d’ordre que les responsables publics tentent, par tous les moyens, par tous les supports médiatiques, par toutes les organisations associatives de faire passer auprès de la population. Tellement, la menace de la pandémie du Covid-19 plane sérieusement sur la tête de tout le monde, aussi faut-il agir efficacement. Le macabre bilan, les nombres des contaminés, des cas graves et des décès, ne cesse de grimper. Et dire que le pays n’atteint pas encore le pic de la triste courbe de la pandémie !

Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry le prévoit vers la fin du mois d’août. Encore faudrait-il que les examens officiels du CEPE prévus pour le 1 er septembre puissent bel et bien avoir lieu et ce selon les normes sanitaires ! « Stop coronavirus ! » Tous les artistes de toutes les catégories, allant des débutants aux grosses pointures, se relayent sur le plateau pour sensibiliser l’opinion sur la dangerosité de ce virus, sur la lutte commune à engager et sur la ténacité de chacun face au combat de longue  haleine en vue.

Une autre « pandémie » aussi dangereuse que menaçante guette, dans les environs, le pays. Au fait, mise à part la pandémie du nouveau coronavirus, le pays doit faire face à d’autres types de « pandémie » dont les impacts ébranlent tant soit peu l’édifice. L’une de ces pandémies tout aussi indésirables que celle du Covid-19 est « la pandémie des incitations aux troubles »  à l’ordre public. Des manœuvres de déstabilisation dont le seul objectif pour les fomentateurs sinon pour les incitateurs consiste à renverser le régime de Rajoelina Andry. Sur le plan de la loi, il s’agit là d’un acte de haute trahison contre la Nation. Un coup de poignard dans le dos de la démocratie. Un acte passible de sanction sévère toujours au regard de la loi en vigueur dans le pays. Tout comme si la crise sanitaire due au coronavirus avec son lot d’impacts pervers ne suffit pas pour qu’on en rajoute une autre crise dont personne n’est pas en mesure de mesurer la portée sociale et économique et les répercussions politiques avec une issue incertaine.

Au fait, qui sont-elles ces têtes pensantes et impatientes qui « prient » le Seigneur pour qu’il y ait une explosion sociale à Madagasikara et cela dans ce contexte brûlant et compliqué?  Des têtes brûlées, dans le sens exact du terme, qui ont vivement intérêt à ce que le pays vire au chaos. Ayant échoué, à plate couture, durant le scrutin fondamental de 2018, ils voient leur avenir politique totalement bouché. Ainsi, il ne leur reste qu’emprunter le raccourci à savoir monter de toutes pièces des manœuvres de déstabilisation et ce en attisant les mécontentements populaires. Pour ce faire, on cherche la petite bête. Et la moindre faille dans la gestion de la riposte à la pandémie du Covid-19 leur servira de cheval de bataille. Et on fomente des troubles. On crée des foyers de tension.  

Mais qui sont-ils ? Il ne faut pas aller loin pour les dévisager! Les ténors du RMDM et les grands fauves, anciens maitres des régimes déchus, qui se caressent discrètement le rêve de réinvestir le palais. Stop aux incitations !

Ndrianaivo

 

 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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